LES EUCALYPTUS – ADOMA

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Les choix qui ont présidé à notre proposition pour l’implantation de la nouvelle résidence ont été, en premier lieu, en réponse à l’économie de projet très contrainte, un phasage tiroir avec maintien des habitants dans l’existant. Vient ensuite la volonté de rompre avec l’image de la barre d’immeuble. En contrepoint du front continu formé par la construction actuelle, nous proposons de répartir les 174 logements dans 2 bâtiments distincts. Situés de part et d’autre d’une placette plantée, véritable lieu d’urbanité, ils ouvrent une vue transversale sur la colline. Enfin, nous avons cherché à concilier sobriété de moyens et élégance formelle dans des volumes qui allient compacité, rationalité et faible emprise au sol. Il est à noter que l’imperméabilisation du site est considérablement diminuée, le réemploi sur site des matériaux bétons démolis et concassés sera particulièrement important en volume.

Les bâtiments sont à R+6 avec des demi-niveaux en rez-de-jardin pour s’insérer dans la topographie du site. De volumétrie simple et compacte, ils tirent une identité formelle forte de leur toiture mono pente en tuile canal disposée parallèlement à la pente du terrain. Outre le fait qu’elle permet d’exploiter au maximum la hauteur constructible pour minimiser l’emprise au sol bâtie, cette toiture autorise la pose ultérieure de panneaux photovoltaïques.

Afin de déjouer la répétitivité induite par les typologies de logements, les façades sont animées par des modénatures en creux marquant des verticales, au droit des allèges et linteaux, traitées en béton brut soigné lasuré de teintes beige crème, en contraste avec les façades enduites de teinte. L’occultation et la protection solaire des logements est assurée par des volets roulants à projection du R+1 au R+6, et volants roulants complétés de protections solaires horizontales pour les façades Sud des RdC et RdJ.

Les socles sont en béton lasuré, couronnés par une casquette du même matériau. Cette casquette s’élargit pour devenir auvent au droit des accès et boites aux lettres, sur les autres façades elle participe à la protection solaire des baies des niveaux inférieurs. Ces tonalités claires et la découpe franche des toits évoquent la roche de Saint André dont les carrières sont une composante importante du grand paysage environnant.

La placette centrale comporte deux ilots de places auto en terre stabilisée. Les places exigées au PLU, si elles ne sont pas toutes utilisées par les résidents peuvent ainsi avoir une autre fonction ici : pétanque, petits jeux, animations festives, etc… La végétation de cette placette composée d’arbres de hautes tiges participera et complètera l’ilot de fraicheur de la forêt contiguë.

ARCHITECTE NICE ARCHITECTURE PACA BILLY GOFFARD AABG
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