L’enjeu de ce projet portant sur un nombre élevé de logements – 150 répartis en six immeubles – est de le faire s’immerger dans un parc arboré, comme de l’intégrer harmonieusement à l’environnement bâti du quartier. Nous avons allié plusieurs moyens pour y parvenir. D’abord, le plan d’ensemble : en exploitant la forme trapézoïdale de la parcelle, nous avons disposé les immeubles de façon libre par rapport à la partie centrale du parc, enrichie par deux bassins. Ensuite, par le jeu des terrasses, nous avons donné aux bâtiments des volumes très ondulants, qui les font se couler avec aisance dans les lieux. Les paysagistes de l’agence Faragou, associés au projet, ont fait écho à ces volumes ondulants en modelant tridimensionnellement le terrain, par endroits.
Dans la conception des immeubles, il a été porté une attention particulière aux espaces d’entre-deux, pour en faire de véritables lieux à vivre, selon un esprit méditerranéen. L’agence a donc imaginé des terrasses caractérisées par la générosité de leurs surfaces et de leur double hauteur, cette dernière permise par le positionnement en quinconce des séjours. Les terrasses sont en lien direct avec l’ensemble des pièces de chaque logement. Elles les prolongent et cadrent les vues vers la nature exubérante au cœur du jardin. Les vis-à-vis sont filtrés par des haies végétales.
En rive des terrasses, des panneaux persiennés apportent intimité et protection solaire complémentaire. Se développant sur l’entière hauteur des terrasses superposées, ils animent et soulignent ces volumes tout en enchaînements d’ondulations.